La technologie a eu un grand impact sur plusieurs aspects de notre vie. L’investissement et l’épargne n’en font certainement pas exception ! Avec l’avènement des Fintech, nous voyons ces start-up 100% digitales prendre de plus en plus d’ampleur dans ces domaines. Les services rattachés sont de plus en plus démocratisés. Cette tendance n’est pas sans conséquence. Nous avons par exemple une réaction assez agressive de la part d’acteurs traditionnelles. La tranche d'âge engagée commence également à rajeunir. Les progrès réalisés sont indéniables. Voyons donc ensemble, les différentes manières selon lesquelles, les nouvelles technologies nous aident à la fois à mieux investir et épargner.
Une Fintech est une jeune pousse d’Internet qui s’appuie sur les nouvelles technologies afin d’offrir des services financiers (souvent innovatrices) dans un secteur particulier. Les domaines concernés peuvent être celui de la gestion des comptes courants, du crédit, des moyens de paiement, du conseil ou de l'allocation d’actifs. Grâce à ces procédés, les Fintech parviennent à s’installer dans plusieurs domaines financiers comme le paiement, la collection de données, la planification de finances personnelles, la gestion du budget et de l’épargne et bien sûr, la gestion de patrimoine. Les transferts d’argents sont également concernés. La pratique du CrowdFunding par le biais de start-up est aujourd’hui monnaie courante. Nous pensons plus spécifiquement au crowdLending (Financement participatif par prêts) qui reste très populaire parmi les PME. Dans un contexte plus large, la clientèle visée a depuis longtemps dépassé les besoins du particulier. Les Fintech cherchent désormais à satisfaire les banques, les institutions publiques, les médias ainsi que les centres de recherches.
L’une des plus grandes innovations de cette dernière décennie a surement été l’avènement des robot conseillers ou ‘robo advisors’. Cette tendance tient sa source des États-Unis avec la création de firmes comme “Betterment” ou “Wealthfront” juste après la crise économique de 2008. Ces robot-conseillers font usage de la technologie afin de construire et de gérer des portefeuilles patrimoniaux au travers d’algorithmes. Si la plupart de ces innovations cherchent à améliorer l’accessibilité au grand public, la stratégie est également économique. En effet, la plupart de ces modèles investissent dans des trackers à bas prix. La faible fréquence d’interventions humaines comporte un bel avantage par rapport aux coûts d’investissement.
Les acteurs traditionnels l’ont bien remarqué. Aviva France et Macif sont les dernières banques à vouloir intégrer les fintech dans leurs stratégies de gestion avec un investissement de 1,8 million d’euros dans Fundvisory. Les robots-conseillers deviennent progressivement incontournables, et ce même si l’intervention humaine demeure toujours intégrale à l’accompagnement. La technologie promet de révolutionner davantage le paysage financier d’ici quelques années. D’ailleurs, nous pouvons déjà voir une posture plus agressive d’institutions traditionnelles dans ce nouveau schéma. Le rapprochement se fait tant entre banque et fintech, qu’entre fintech et fintech. En septembre 2017, Yomoni (spécialiste de l’épargne digitale) et Bankin’ (agrégateur de comptes) ont conclu un partenariat afin de faire progresser davantage l’épargne en ligne. Bankin’ a notamment choisi d’intégrer le service d’épargne de Yomoni dans son application.
Le changement s’effectue également auprès d’investisseurs qui doivent aujourd’hui, davantage maîtriser les ficelles du numérique s’ils souhaitent réussir. C’est pas étonnant de constater que le monde de la Fintech est constitué essentiellement de jeunes de 24 à 35 ans.
Les Fintech sont extrêmement utiles dans le milieu de la gestion de patrimoine. Évoluant ordinairement dans un cadre dynamique, les cabinets parviennent, grâce à l’usage d’algorithmes complexes, à dresser des modèles d’allocations d’actifs très réactifs. Les multiples scénarios présentés par les simulateurs facilitent la prise de décision des épargnants. Les algorithmes mis en place, anticipent toute instabilité lorsqu’ils effectuent des prévisions. La Fintech cherche à adapter le conseil en fonction du profil de l’investisseur. Plusieurs firmes offrent d’ailleurs des questionnaires afin de parvenir à cette optimisation. Ils serviront de base dans l’optique où l’épargnant voudra des conseils patrimoniaux plus spécialisés. Finansemble.fr fait figure de pionnier lorsque l’on parle de gestion de patrimoine à travers Internet. L’usage de simulateurs lui permet d'émettre des conseils financiers optimisés, calibrés pour des actifs financiers supérieurs à 25 000 euros.
Le Cabinet Euodia Finance, à travers ses différents sites, offres divers simulateurs touchant plusieurs aspects de la gestion de votre patrimoine (placements et défiscalisation). Cela inclut les investissements financiers (Defiscalisezmoi.com, Choisirsonperp.com) et les investissements immobiliers (Ehpad.com, Lmnp-expert). SCPI-8 est d’ailleurs le premier robot advisor des SCPI.
Par rapport à l’offre de nouveaux services, il est surtout question d’incorporer l’agrégation de comptes à la gestion de patrimoine. C’est le cas de plusieurs Fintech dont LaFinBox. Ses prestations regroupent l’agrégation de comptes courants, livrets d’épargne et assurance vie. La firme a depuis longtemps voulu imiter le logiciel Optimisator de Finansemble.fr. En conséquence, nous assistons à la création de plateformes davantage adressées aux conseillers en gestion de patrimoine indépendants (CGPI). Un bel exemple demeure le lancement d’une application défiscalisation qui permet de prévoir la somme de son imposition tout en proposant plusieurs plans de défiscalisation (Pinel, FCPI, Girardin, investissements forestiers).
Le milieu de la bourse est surtout connu pour son haut dynamisme. Auparavant, si vous souhaitiez échanger des titres, vous deviez faire appel à un courtier pour placer un ordre. Les taux de commission pour la transmission de parts restaient plus ou moins fixes et forts dû au manque d’informations et d'alternatives. Les investisseurs n’étaient informés de la progression de leurs investissements qu’après avoir vérifier leur messagerie.
Depuis, l’essor d’Internet a bien changé les règles. L’utilisation de nouvelles technologies permet à l’investisseur tout comme au conseiller financier d’être plus réactif. Aujourd’hui, les sites spécialisés donnent accès à toutes sortes d’informations. De la transaction de titres à l’affichage de leurs valeurs, toute l’opération se résume en de simples clics. Les cabinets de courtage se livrent une guerre impitoyable en présentant des frais de transaction sans cesse plus compétitifs. Des firmes comme Schwab et Fidelity ont lancé dernièrement des applications mobiles misant davantage sur cette proximité avec la clientèle.
Les banques traditionnelles ont certes depuis longtemps emboîter le pas … Quoi qu’il en soit, les banques en ligne ont été les premières banques à offrir des solutions de gestion de budget et finances au quotidien à leurs clients.
Avec plus d’un million de clients, ING est le leader de la banque en ligne. Avec le lancement de “coachING” en 2016, elle offre un service adressé au coaching bancaire dans le but de diriger les clients vers des produits d’épargne et de bourse. La plateforme en ligne propose plusieurs rubriques pédagogiques reliées aux domaines fiscales , financier et à l’épargne de manière générale. Comme la plupart des robots conseillers, le système est muni d’un questionnaire servant à déterminer le profil financier du client. À la fin du test, le logiciel vous délivre plusieurs astuces concernant la maîtrise de votre épargne.
Comme autre exemple, nous avons Monabanq. Cette banque en ligne offre un programme de coaching bancaire, baptisé “Monascope”. Créé en 2017, l’outil de gestion est capable de venir en aide aux clients se trouvant dans une impasse financière (au moins deux mois consécutifs de découvert).
Si certaines banques en ligne se spécialisent dans le coaching bancaire pour améliorer l’expérience client, elles ne sont néanmoins pas les seuls à vouloir combler le vide laissé par certains acteurs traditionnels.
D’autres FinTech ont commencé à se démarquer et soutiennent les Français dans la bonne gestion de leurs dépenses. La carte bancaire SharePay est un dispositif souvent associé aux couples et colocataires par exemple. Elle permet de diviser les dépenses selon une distribution planifiée au préalable. Le chatbot Bruno vient complémenter Messenger en analysant la condition de vos comptes et en définissant la somme idéale à investir sans pour autant vous exposer financièrement. Grâce à Bruno, le placement d’argent pour l’épargne, s’effectue en de simples clics.
De nos jours, l’usage des fintech est d’autant plus critique étant donné qu’elles permettent une constante surveillance de vos comptes bancaires. L’obtention d’informations nécessaires à la bonne gestion de votre budget devient également plus dynamique et accessible. N’hésitez donc pas à faire appel à une banque en ligne ou à une Fintech spécialisée.
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