Boosté par une demande croissante des pays émergents, le vin est vite devenu un placement de choix auprès des investisseurs ces dernières années. Sa résilience en temps de crises financières, sa relative stabilité par rapport aux produits immobiliers et la possibilité de diversifier son portefeuille patrimonial ont suscité beaucoup d’intérêt.
Pourtant l’année 2020 n’aura pas été sans anicroche pour les investisseurs du secteur. La baisse de consommation engendrée par le confinement et la taxe Trump sont les quelques facteurs ayant poussé à revoir notre positionnement. Quelles sont les perspectives d’investissements cette année ? Faut-il investir dans le vin en 2021 ?
Portée par la réputation des vins français et de leurs terroirs, la valeur des plus belles bouteilles a explosé ces dernières années. Les grandes cuvées sont les plus recherchées de par leur rareté. On parle ici d’actifs de choix, qui deviennent des placements alternatifs très prisés, et ce, même dans d’autres pays (Chine, Royaume-Uni). À noter que ces placements atypiques doivent être faits avec le soutien d’experts dans le domaine. En effet, si les grands crus offrent une certaine assurance (leur prestige garantissant un retour en cas de revente), les crus les plus confidentiels ne sont pas pour autant à négliger. Ils ont l’avantage d’être plus abordables mais requièrent une excellente connaissance du domaine pour réussir.
Afin d’améliorer la rentabilité d’un tel investissement, il convient aussi de s’assurer de la fiscalité applicable. À ce niveau, la fiscalité française est connue pour taxer lourdement les investisseurs, les poussant ainsi à cibler d’autres cadres fiscaux. Le Royaume-Uni est souvent cité par les investisseurs en vin.
Comme évoqué au début, le monde viticole a subi plusieurs revers en 2020. Tout d’abord, nous avons eu la fermeture des restaurants avec le confinement en mars de cette année. L’interdiction de rassemblement entre amis et famille, a ainsi fait baisser la consommation de ce produit. Selon l'Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV), le marché mondial du vin n’est pas resté insensible à la pandémie de Covid-19, avec une baisse du volume de consommation mondiale de 3%. Bien que la France reste le premier exportateur de vin en valeur, le marché mondial des exportations de vin s'était légèrement contracté en volume (-1,7% à 105,8 millions d'hectolitres) sur douze mois.
Parmi les autres difficultés, il ne faut pas oublier la sur-imposition des vins français par le président Donald Trump, en riposte aux subventions effectuées par l’Europe à Airbus. Les producteurs et négociants de vins français avaient subi un préjudice de près de 500 millions d'euros depuis l'imposition par les États-Unis d'une taxe de 25% selon Le Figaro. Les exportations de vins et spiritueux français avaient baissé de 25% au cours des six premiers mois de 2020. En ce début d’année 2021, l’administration Biden a décidé d’étendre cette imposition aux vins dont le degré d'alcool dépasse les 14°, entraînant plus de doute sur les perspectives d’investissement.
C’est qu’il remplit toujours et encore ses objectifs ! Le vin représente avant tout un bon outil de diversification lors de sa gestion patrimoniale. Certains millésimes et appellations, comme le Mouton Rothschild ou Angélus, font de ces vins des investissements à fort potentiel. Les grands crus sont cotés au liv-ex et permettent aux investisseurs une rentabilité à long terme. Cet indice est plus stable que le CAC40 puisque détaché de l’économie. En 2020, les indices Liv-ex 100 et Live-ex 1000 ont augmenté respectivement de 5,4 % et 2,02 % en dépit du contexte économique.
Le vin, à l’inverse des produits financiers, constitue un actif physique et tangible dont la valeur tend à augmenter avec le temps. Les grands crus se démarquent aussi par leur rareté. Avec un nombre limité de bouteilles et une demande sans cesse croissante, le potentiel de plus value à la revente est énorme. À noter que les plus values sont entièrement exclues de l’imposition après 22 ans de détention. Cependant, il faudra noter la liquidité moindre de ce type d’actifs par rapport aux actions par exemple. Il en est ainsi car sa revente nécessite un transfert physique de propriété.
Le domaine de la viticulture commence à considérer des méthodes plus vertes et plus responsables vis-à-vis du sol et de la faune présentes sur les terrains exploités. Depuis quelques années, les producteurs de vins s’efforcent à produire du vin de qualité et proposent même des vins naturels, plus compliqués à préparer.
La production de vins naturels tend à répondre à une demande croissante par rapport à une envie de respecter les cycles naturels de culture et de vinification. Le domaine du vin est donc en pleine expansion. En 2019, le marché des vins bio était estimé à 979 M €, pesant presque quatre fois plus qu’en 2010 où il avait généré 252 M€. Le secteur de la viticulture est devenu en quelques années le plus dynamique de l’agriculture biologique en France.
En 2020, le marché des actions a été grandement chahuté, rendant les performances très volatiles. En effet, la bourse dévissait de 40% entre fin février et début mars 2020 tandis que le cours du vin ne connaissait qu’une légère baisse de 3% durant la même période. Ainsi, au cours de cette même année, la volatilité des cours du CAC40 a fluctué dans un rapport de 2,5 par rapport à celle des cours du vin.
Dans une interview accordée au Magazine Capital, Rémi Sérié, le Directeur Général de Patriwine, a même souligné la belle performance de certains grands crus. L’indice des Grands vins de Bordeaux a ainsi augmenté de 5,6% en 2020. Comme mentionné au tout début, de tels produits comportent de gros avantages avec leur production en quantité limitée, leur bonification avec le temps et les stocks qui tendent à se raréfier. Cela a pour conséquence directe une hausse sur les prix. Pour optimiser leur investissement, certains spécialistes, comme Patriwine, ne sélectionnent pratiquement aucun Grand Cru dont la notation est inférieure à 90/100, augmentant davantage leur préciosité.
Le vin, autrefois réservé aux fins connaisseurs et fortunés, s’est vite démocratisé et est devenu un placement privilégié pour les investisseurs en quête de diversification de leur portefeuille. Cette tendance est due aux gestionnaires qui ont su développer des offres innovantes et accessibles. Groupement foncier viticole (GFV), cave patrimoniale, fonds d’investissement en vin....il existe différentes méthodes pour différents profils.
Pour en bénéficier, il est nécessaire de se constituer une cave. Le placement est accessible à tous mais les investisseurs doivent détenir les connaissances requises, le temps pour y consacrer, et le lieu pour les stocker. Et pour y arriver, rien de mieux que l’accompagnement de spécialistes comme Patriwine. Un placement dans le vin vous intéresse ? N’hésitez pas à me contacter directement.
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