Les propriétaires de caves à Paris peuvent générer des revenus très importants en la louant. Selon les derniers chiffres, le marché affiche une bonne santé en 2021, propulsé particulièrement par une demande qui ne cesse de croître.
Cette pratique est encore peu employée parmi les propriétaires de caves dans les métropoles françaises. Pourtant, la mise en location de cette partie de votre résidence peut rapporter gros. Selon les données de Jestocke.com, leader de la location collaborative de stockage, la rentabilité brute touchait 9% en moyenne à Paris, en 2021. Si ce rendement affiche une nette baisse par rapport à 2021, lorsqu’il pointait à 11% en moyenne, c’était en comptant sur deux facteurs importants. Il y avait tout d’abord la progression des prix à l’achat de ces actifs dans la capitale et l’attitude des propriétaires. En effet, ces derniers ont épargné leurs locataires et n’ont pas voulu reconduire une hausse sur leurs loyers en période de confinement. Dans les chiffres, on peut ainsi voir que malgré l’augmentation de près de 6% en 2021 des prix à l’achat, à 2.800 le mètre carré en moyenne, contre 2.650 euros l’année précédente, les loyers sont restés au même niveau. Les IIIe et XXe arrondissements ont même régressé, respectivement de 15% et de 8% (jestocke.com).
Cet amortissement des niveaux des prix à la location n’a pas empêché les propriétaires, et même les locataires détenant la validation écrite de leur propriétaire, de générer de gros profits. Ainsi, les rendements ont varié entre 5,8% dans le VIIe et 12% dans les XIe, XVIIIe et XXe arrondissements.
Au vu de la hausse des prix des caves dans la capitale, il serait logique de se dire que l’opportunité de faire un bon investissement est passée. Cependant ce serait négliger la demande qui continuera à augmenter dans les prochaines années. En effet, il existe plusieurs situations fréquentes (décès, divorce, mobilité professionnelle) qui entraînent des besoins de garde-meuble. En outre, le confinement a certainement fait prendre conscience à bon nombre de citadins de l’importance des mètres carrés et d’espaces. En conséquence, la demande ne devrait pas faiblir, surtout à Paris, où le besoin d’espace s’est vraiment fait sentir au cours de ces derniers mois.
Vouloir acquérir une cave est une chose mais identifier un tel actif en est une autre. En effet, ce type d’opération n’est pas très courant. Les biens à la vente sont peu visibles et les occasions plutôt rares. Dans ces conditions, il devient très important de suivre les petites annonces et les ventes aux enchères. Il arrive qu’on tombe sur des lots de caves. Lors du choix de l’actif, il ne faut pas hésiter à miser sur les grandes surfaces (plus de 20 m2), vous permettant d’avoir ainsi plusieurs locataires. Il faut savoir que le mètre carré contribue directement au taux de profit quand il s’agit d’investir dans une cave. À noter également, qu’il vous sera toujours possible d’investir en tant que locataire, mais seulement avec l’accord écrit du propriétaire.
Pour la mise en location, il existe plusieurs sites spécialisés (Jestocke, costockage, ouistock…). Il est aussi possible de passer par une plateforme telle que Leboncoin et SeLoger. Une personne intéressée peut aussi opter pour une approche plus directe en plaçant des petites annonces dans son quartier ou en parlant à son voisinage.
Le recours à un site spécialisé offre toutefois plusieurs avantages par rapport à une location entre particuliers. Cela a notamment rapport à la gestion déléguée. Ainsi, l’investisseur n’a rien à gérer étant donné qu’il incombe à la plateforme d’assurer la mise en relation et la perception des loyers. Elle se charge également de la publicité de votre bien.
Alors que la rentabilité des livrets bancaires et des fonds euros dans l’assurance-vie ne cessent de baisser, louer une cave à Paris semble de plus en plus pertinent en proposant un rendement brut de 6 % minimum. Dépendant de l’arrondissement, ce chiffre peut même doubler. Une opportunité à saisir ? Comme évoqué au début, le besoin de garde-meubles est devenu réel à Paris et le confinement y a grandement contribué. Les citadins réclament plus d’espace pour vivre, et veulent donc stocker hors de leur appartement. En outre, l’investissement comporte une certaine flexibilité par rapport à d’autres formes d’investissement locatif. En effet, le loyer n’est pas encadré pour ce type de biens, excluant l’existence d’une durée minimale de contrat ou d’un préavis. À noter toutefois que les revenus demeurent imposables au titre de l’impôt foncier.
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