L’or est LA valeur refuge dès qu’il s’agit de faire développer son patrimoine. Les règles à suivre ne sont cependant pas toujours évidentes. Cet article tentera de mieux vous éclairer sur le sujet.
L’or physique peut être sous formes de lingots, de pièces, de plaquettes ou barres. C’est à l’opposé de l’or papier qui lui est composé essentiellement de produits financiers. Les conditions pour considérer l’or physique comme or d’investissement sont multiples. Les barres ou les lingots doivent premièrement avoir un poids supérieur à un gramme. Leur pureté doivent également être d’au moins 995 millièmes. Pour les pièces, la pureté doit être d’au moins 900 millièmes et doivent avoir été frappées après 1800.
L’or papier présente évidemment différentes caractéristiques. Il est sujet à diverses formes. Cela peut concerner les actions de mines d’or ou des SICAV spécialisées. On peut inclure en outre des labels appelés 100 % Quanto Or que l’on retrouve à la Société Générale ou à BNP Paribas. La valeur de ces produits fluctue en fonction de la progression du cours de l’or. Ils n’offrent aucune garantie sur le capital. Les actions concernées comportent quant à elles un autre genre de risque. En effet, l’évolution de leur valeur est liée à différents paramètres en plus de celui du prix de l’once. Il y a particulièrement les réserves, la rentabilité et les facteurs économiques à évaluer. Il faut aussi prendre en compte la devise du pays où le groupe est siégé.
Il faut tout d’abord réitérer que le capital n’est pas garanti lors de ce placement. La valeur de l’or fluctue chaque jour en fonction du cours. Produire des liquidités à travers ce placement reste cependant envisageable. Le London Bullion Market à Londres attribue par exemple une valeur à l’once d’or, équivalant à 31,1035 grammes. Dans le contexte français, c’est le CPoR qui encadre les cours des produits liés à l’or physique, et cela en fonction de l’offre et de la demande.
Il est essentiel de comprendre que l’on doit miser principalement sur la plus-value dès lors que l’on décide d’investir dans l’or. Il ne faut pas s’attendre à des revenus directs. Les tendances du moment démontrent une remontée graduelle depuis 2012, et ce après l’essoufflement ressenti lors de l’année précédente.
La fiscalité concernant l’or est assez particulière. Le taux d’imposition sur les plus-values est premièrement à 34,5% (prélèvements sociaux inclus) dès que l’on parvient à prouver la date d’acquisition des métaux précieux. On peut également appliquer un abattement de l’ordre de 5% sur les gains chaque année, et ce à partir de la troisième année de détention. Cet abattement devient ensuite exonérable au bout de vingt-deux années de détention. Pour profiter d’un tel dispositif, de nombreux investisseurs choisissent ainsi de déposer leurs lingots et barres sur un compt-titres. Dans la situation où vous n’arrivez pas justifier la date d’acquisition, on rajoute une taxe correspondant à 10,5% de la revente. Elle est établie à partir du prix de la cession indépendamment de vos profits ou pertes.
L’acquisition de l’or physique s'exécute par le biais d’un ordre d’achat que l’on signe chez un banquier. L’or papier quant à lui devient accessible à travers un intermédiaire financier ou un courtier en ligne.
L’or comme produit de placement financier fait plutôt office de valeur refuge que de source de revenus directs. Il gagne certainement de la valeur en temps de crise. C’est ainsi qu’il est bon d’en détenir un peu dans son patrimoine. Je recommande la détention de certificats appropriés avant toute transaction. Il faut surveiller aussi la prime en ce qui concerne les pièces. Il est ainsi important de connaître l’écart entre la valeur en or de la pièce et son prix actuel sur le marché.
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