Pour certains contribuables, cette période de fin d’année rime souvent avec défiscalisation. Bien qu’il existe diverses solutions, il ne faudrait pas pour autant se précipiter pour le faire. Plusieurs dispositifs proposent des réductions attractives. Toutefois, il faut procéder avec précaution car ils peuvent être relativement risqués. Ci-dessous, quelques informations concernant les dispositifs les plus efficaces.
Il n’est pas évident de sélectionner un logement neuf mis en vente en l’état futur d’achèvement (Vefa). Le premier élément à surveiller est l’attractivité du quartier où le programme sera établi. Il faut également consulter les spécialistes reconnus comme Selogerneuf.com ou defiscalisezmoi.com. Ces plateformes proposent des fiches détaillées des projets présentés par les promoteurs locaux ou nationaux. Si l’un des programmes affichés vous intéresse, dirigez vous alors vers la bulle de vente qui abrite la maquette de l’appartement témoin et le dossier du permis de construire. Ce dernier comporte tous les détails techniques.
Comme pour tout investissement immobilier, il sera nécessaire d’aller sur place et de constater par vous même l’attractivité du quartier. Dans un contexte de crise sanitaire, il est bien évidemment utile de voir ce qui est autorisé ou pas. Toutefois, un examen des lieux reste nécessaire tant que possible. Pour finir, il faudra également voir du côté de la mairie afin d’étudier le plan local d’urbanisme (PLU). C’est afin de vérifier les contraintes et les restrictions concernant la superficie et la hauteur des immeubles à bâtir.
Les FIP et FCPI sont généralement plus risqués que les fonds actions traditionnels. De ce fait, les bénéfices consentis deviennent justifiables. Ce genre d’investissement vient avec des frais d’entrée conséquents. Il est souvent accompagné d’autres frais couvrant la gestion, la constitution, etc. Afin d’éviter les abus, les coûts annuels restent dans la limite de 3% à partir de 4 ans de détention. La totalité des frais et commissions ne doit pas représenter plus de 30% du versement initial.
Il faut veiller à bien comparer les différents fonds étant donné les diverses faiblesses de l’investissement : Le capital investi est bloqué pendant près d’une dizaine d’années ; les délais de remboursements sont parfois repoussés ; Les gains ne sont pas garantis ; et l’investisseur court le risque de perdre une partie de son capital.
Les FIP et les FCPI sont gérées et proposées par des sociétés spécialisées. Elles prennent la charge de l’analyse et de la sélection d’entreprises non cotées. Dans ce genre d'opérations, il faut toujours privilégier les plus grands acteurs du secteur. Une bonne manière de le faire, serait par exemple, de voir l’historique de performance, ou vérifier qui a remporté tel ou tel prix. Si les récompenses ne contribuent en rien des résultats futurs, il donne une bonne indication de la rigourosité de gestionnaire, en termes de choix de projets et de gestion de risques.
ll est important de recueillir un maximum d’informations autour de leur critère de sélection. Il faut également se renseigner sur le mode de financement et les conditions de sortie. Il est à noter que ces dispositifs injectent de l’argent dans des sociétés non cotées. À voir donc, si le gérant dispose d’un protocole pour le rachat de parts. La gestion des risques reste un élément capital à surveiller. Des produits bien sélectionnés et adaptés permettent des rendements extraordinaires, plus conséquents que ceux des fonds en euros. Quand on considère la possibilité de gains + réductions d’impôt, les FIP et FCPI demeurent des placements qui méritent tout de même de l’attention, et ce, en dépit de ses faiblesses.
Malgré le rabotage subi cette année, les Sofica (sociétés d'investissement dans l'industrie cinématographique et audiovisuelle) demeurent parmi les quelques dispositifs fiscaux permettant les réductions les plus conséquentes. En effet, le bénéfice fiscal est tout de même établi à 43% du montant investi, contre 48% précédemment. Malgré le rendement moindre, le placement demeure également un bon moyen de diversifier son portefeuille d’actifs.
Les risques ? Si le bénéfice fiscal est élevé (30% à 48% du capital investi), le remboursement des montants investis reste hypothétique. En effet, comme dans les cas de FIP/FCPI, l’argent n’est accessible qu’au bout de 5 années de détention minimum, et s’accompagne de lourds frais de gestion. Certaines Sofica sont notamment sujettes au système de l’adossement. Il s’agit d’un accord conclu à l’avance entre les souscripteurs et les groupes de distribution sur la somme qui sera repartagée à la fin du produit. La faiblesse de procédé est qu’il sert non seulement à atténuer les pertes mais aussi les rendements. C’est étant donné que les gains enregistrés par une production qui a réussi, peuvent être rapidement amoindris par les pertes d’une production moins populaire. Si l’adossement sert principalement à protéger le cinéma indépendant, il amplifie aussi les risques si les films ne sont pas des succès publics.
Comme dans le cas des FIP ou FCPI, il sera nécessaire de privilégier les sociétés de gestion les plus reconnues. En outre, il est à noter que ce placement sert principalement à défiscaliser, et donc, reste presque exclusivement réservé aux individus fortement imposés.
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