L’investissement dans le vin est souvent un rêve d’amateurs. Dans de bonnes conditions, ils peuvent aussi être extrêmement fructueux. En effet, l’opération peut permettre de produire de solides profits tout en exerçant sa passion.
Il existe plusieurs types de placements dans le vin. Voici un résumé des 4 principaux choix si vous décidez de vous lancer.
Lorsque l’on décide d’investir dans le vin, la possession physique de bouteilles devient le premier élément à considérer. Il devient possible de se constituer une cave à travers l’achat direct auprès de producteurs ou de détaillants. La vente aux enchères est aussi l’autre moyen considéré. Il existe notamment de nombreux sites en ligne qui organisent de telles activités.
La possession de grands crus est certes séduisante mais l’investisseur ne doit surtout pas sous-estimer la logistique nécessaire pour le stockage. Il s’agit ainsi de créer et maintenir des conditions adaptées pour la conservation du vin. La qualité de votre vin est souvent influencée par des éléments tels que la température et l’humidité. Une forte variation pourrait entraîner l’oxydation de votre produit.
Si vous possédez une cave à domicile, il faudrait aussi songer à voir les conditions de votre assurance habitation afin de se prémunir en cas de dommage. Il existe des groupes spécialisés qui proposent des services de stockage, moyennant une petite somme (1 à 5 euros) annuellement et par bouteille.
Si vous ne souhaitez pas la détention physique de bouteilles de vin, les caves d’investissement sont l’autre option. On parle ici de caves que vous vous constituez, mais où les bouteilles sont seulement des placements financiers, avec la réalisation de profit comme objectif.
Les options sont nombreuses. L’investisseur peut choisir lui-même les bouteilles dans lesquelles il souhaite investir. Dans le cas d’un investissement clé en main, il délègue la charge de la gestion à un prestataire. Dans mon cas, par exemple, mon investissement dans le vin à travers Patriwine s’est révélé être très productif avec une performance de +36,7% en 7 années d'investissement.
Les caves d’investissement ont un gros avantage : les prestataires se chargent de vendre vos bouteilles à votre place. Ainsi, la partie la plus difficile de l’investissement dans le vin est assurée par des négociants spécialisés ayant au moins une dizaine d’années d’expérience dans le domaine. C’est d’autant plus difficile car il n’existe pas de cote officielle sur ce marché. Il devient ainsi compliqué d’estimer la valeur d’une bouteille. C’est toujours bien de bénéficier du soutien d’experts.
Si vous désirez investir dans le vin, les fonds d’investissement représentent une autre option. Ce sont des fonds communs de placement (FCP) comme ceux que vous pouvez retrouver dans les assurances-vie. Dans ce type d’investissement, vous n’aurez plus affaire à des bouteilles ou même une cave. Il s’agit seulement d’un placement financier. À noter les deux acteurs incontournables que sont Nobles Crus et Uzès Grands. Ce dernier est à ce jour le seul fonds d’investissement dans le vin qui ayant reçu l’agrément de l’Autorité des Marchés Financiers. Nobles crus quant à lui est agréé par les autorités financières luxembourgeoises.
Si ces fonds novateurs peuvent être attractifs, le rendement n’est pour le moment pas à la hauteur. En outre, les frais de gestion, de 3,5%, sont assez élevés du fait du transport, du stockage et des assurances des marchandises.
L’investissement dans des parcelles viticoles appartient à une toute autre sphère que ceux évoqués précédemment. Il s’agit là d‘un placement à très long terme mais moins risqué. Toutefois, dans le cas où vous décidez d’investir seul, les capitaux à injecter sont très conséquents.
Afin de minimiser l’investissement initial, il est également possible de rejoindre un Groupement Foncier Viticole (GFV). Il s’agit d’un groupe composé de plusieurs associés investisseurs réunis au sein d’une entreprise. L’entreprise en question détient les vignes. Celle-ci confie les vignes à un exploitant pour une durée d’au moins 18 ans. Ce dernier reverse en loyer en argent et/ou en bouteilles aux investisseurs. L’exploitant peut également proposer l’achat de son produit à des prix propriétaires, c’est-à-dire, réduits de 30 à 60% du prix public.
Pour ce type d’investissement, il faut habituellement un apport d’environ 20 000 euros. Dans certaines situations, le placement peut même être accessible à 5000 euros.
Il est aussi possible de passer par des sites de financement participatif dédiés aux vins. L’investisseur devient ainsi actionnaire d’un domaine viticole. Le ticket d’entrée dans ce cas tourne aux alentours de 1000 euros. Toutefois, l’objectif ici n’est pas de faire du profit, mais bien de bénéficier de tarifs préférentiels.
L'année dernière a apporté son lot de bonnes et de mauvaises nouvelles. Parmi les aspects positifs, les États-Unis ont levé les tarifs sur les bouteilles européennes, les amateurs sont retournés prudemment dans les salles de dégustation et les restaurants, et nous avons tous continué à acheter du vin en ligne avec enthousiasme.
En revanche, les conditions météorologiques extrêmes - inondations, incendies, gel, grêle et chaleur torride - ont dévasté de nombreuses régions viticoles européennes, nous rappelant que les effets du changement climatique en 2022 seront au mieux imprévisibles.
C'est pourquoi des dizaines d'initiatives éco-responsables et de conférences sur le climat du vin sont prévues pour cette année. En mars, la Grapes for Humanity Global Foundation organisera sa première vente aux enchères en ligne Rescue the Grapes avec Christie’s afin de collecter des fonds pour des organisations visant à aider les viticulteurs à trouver des solutions durables.
Les Nonfungible tokens (NFT) dans le vin sont également arrivés et les offres vont exploser en 2022. Le Château Angélus de Bordeaux et la société d'investissement dans le vin britannique Cult Wines Ltd. en ont annoncé un en juillet. L'Australien Penfolds s'est associé à BlockBar pour introduire un NFT de 130 000 $ lié à un baril de Magill Cellar 3 2021, qui se convertit en 300 bouteilles échangeables en octobre 2023.
Malheureusement, nos cabernets et chardonnays vont coûter aussi plus cher cette année. Des récoltes moindres en 2020 et 2021 - à l'exception de l'Australie - signifient une offre de vins plus courte en 2022. Mais l'inflation est également à blâmer.
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